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Histoires de compensations

L’ANPEIP rend ici hommage à des familles qui n'ont pas lâché, à des parents qui, attentifs à leur instinct, ont su avancer dans la compréhension du mal-être de leur enfant. Ils ont pu trouver leurs solutions auprès des professionnels avertis et de personnes bienveillantes.

 

Le témoignage de MamLynda sur son blog

Lian, un enfant « sans souci » dans la norme.

Téo, diagnostiqué hyperactif avec trouble de l’attention.

Jules, le surdoué « tonique ».

Nina, la dyslexique lectrice.

Arthur, 9 ans surdoué... et différent

 

L'enfant de MamLynda, TDAH et HP

"Après 11 années d’errance à essayer de comprendre le fonctionnement de mon fils, sortir de la culpabilité et l’incompréhension, après avoir enchainé les spécialistes qui ne voyaient rien d’anormal et grâce à mon acharnement et à de bonnes rencontres, le diagnostic est enfin tombé il y a un an: HP TDAH (Haut Potentiel intellectuel avec Trouble de l'Attention avec ou sans Hyperactivité).

Pourquoi je n’avais jamais entendu parler de ça avant, pourquoi aucun professionnel n’y a pensé ? Suite à ce diagnostic, je suis partie dans une recherche frénétique d’informations pour essayer de comprendre ce que c’était exactement et pouvoir lui apporter l’aide qu’il aurait pu avoir beaucoup plus tôt.

Pour éviter à d’autres personnes cette perte de temps et parce que tout et n'importe quoi se dit sur ce trouble, j’ai décidé d’utiliser mon moyen de communication et ma connaissance sur le sujet pour faire découvrir ce trouble (c'est quoi, ça se traduit comment, comment et pourquoi savoir,quoi faire)."

 

Source Blog MamLynda, pour télécharger l'intégralité de l'illustration:

http://mamlynda.blogspot.fr/2016/10/le-tdah-trouble-de-lattention-avec-ou_8.html

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Lian, un enfant « sans souci » dans la norme

La maman de Lian appelle l’association. Depuis plusieurs années, elle navigue entre les praticiens. Elle signale les difficultés et le mal-être croissants de son enfant. Elle revient de consultation d’un centre public où l’on a pratiqué un bilan global. Aucun trouble n’a été diagnostiqué. Le neuropsychologue note quelques faiblesses d’ordre praxique, mais rien de suffisamment significatif. Le haut potentiel n’a pas été évoqué.

La maman est interpelée par le questionnaire de Jean-Charles Terrassier qui laisserait, selon elle, présager un haut potentiel chez son enfant. Lors de l'accueil téléphonique, la bénévole note effectivement les signes d’une précocité intellectuelle mais est surtout interpelée par les difficultés persistantes de l’enfant dans ses apprentissages moteurs et praxiques et de leurs répercussions de la vie de tous les jours. La famille est donc orientée vers un psychomotricien du réseau ANPEIP. Il dirige l'enfant vers un neuropsychologue afin d'affiner le diagnostic.

L’ensemble des résultats montrent que Lian est un enfant à haut potentiel qui compensait une forte dyspraxie. Son trouble aujourd’hui reconnu par la MDPH fait l’objet d’un suivi et d’un dispositif spécifique à l’école.

Téo, diagnostiqué hyperactif avec trouble de l’attention

Téo est un jeune garçon turbulent, implusif, qui n’arrive pas à se fixer. Téo consulte chez un neuropédiatre qui pose un diagnostic de trouble de l’attention avec hyperactivité. La Ritaline est prescrite.

Sa maman joint la permanence de l’association car elle a un doute. Elle a consulté le site internet de l’ANPEIP et s’interroge. En marge du diagnostic posé, elle reconnait chez son fils un nombre assez élevé de signes de précocité intellectuelle.

Sur les conseils de l’association, la famille prend un second avis chez un neuropsychologue du réseau ANPEIP. L’enfant n’est pas hyperactif. Il ne présente aucun troubles attentionnels. C’est un enfant à haut potentiel très anxieux. Une prise en charge de 5 séances par un psychologue clinicien suffira à calmer les angoisses envahissantes à l’origine de son impulsivité et de son mal-être. Aujourd'hui, Téo revient ponctuellement consulter pour calmer ses angoisses.

Source Blog MamLynda: http://mamlynda.blogspot.fr/2016/10/le-tdah-trouble-de-lattention-avec-ou_8.html

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Jules, le surdoué « tonique »

Jules, a été identifié enfant intellectuellement précoce par le médecin scolaire en moyenne section. Enfant très vif, volubile, il est décrit par ses parents comme étant inépuisable, toujours plein d’énergie, dormant peu, toujours partant pour une activité... Un enfant très tonique :"remonté comme une pile"! Sa vivacité d’esprit liée à son impulsivité ont été jusqu’alors attribuées à son haut potentiel.

Ses parents, inquiets, se rapprochent de l’association car aujourd’hui âgé de 13 ans, Jules ne s’épanouit pas à l’école. Il n’est pas en échec scolaire, mais il vit mal l’école et éprouve des difficultés grandissantes, surtout avec ses camarades.

L’ANPEIP dirige la famille vers un professionnel pour un bilan global qui mettra en évidence, en plus de son haut potentiel, un trouble déficitaire de l’attention avec hyper activité.

Nina, la dyslexique lectrice

Nina consulte car, jusqu’à la sixième, elle a suivi une « scolarité sans encombres ». Bien qu'aimant lire et étant entrée dans la lecture à l’âge normal, les parents signalent que Nina a de notables difficultés orthographiques qui ont d'ailleurs fait l'objet d'une prise en charge orthophonique depuis le primaireAujourd'hui au collège, Nina rencontre des problèmes croissants en français. Les parents signalent aussi qu'elle a de grandes difficultés en anglais malgré un travail soutenu. Cet échec est source de grande anxiété pour elle. Il accentue sa faible estime de soi. Un de ses professeurs a évoqué l'éventualité d'un haut potentiel.

Après un bilan orthophonique du réseau ANPEIP, Nina est orientée vers un neuropsychologue pour compléter le bilan.

Nina est une enfant à haut potentiel et dysorthographique qui compense une dyslexie sévère.

Pourquoi l’anglais est-il si compliqué pour les «Dys» ?

Anglais 1 120 graphèmes pour 40 phonèmes

Français 300 graphèmes pour 34 phonèmes

Italien 33 graphèmes pour 25 phonèmes

Les «dys», sont très généralement en difficulté avec leur langue maternelle, se trouvent en échec face à l’anglais, première langue vivante imposée. On lui préfèrera l’italien, l'espagnol et même l’allemand et l’on privilégiera la notation par QCM et à l’oral.

 

Arthur, 9 ans surdoué... et différent 

 

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